Rater son BAC : Que faire ? Quelles conséquences ?

Ne pas avoir obtenu le baccalauréat n’est pas une fin en soi. En effet, plusieurs options s’offrent aux élèves après un échec au BAC. Poursuivez la lecture de cet article pour découvrir ce qu’il est possible de faire après avoir échoué au Baccalauréat.

Le rattrapage suite à un échec au BAC

Les sessions de rattrapage orales sont exclusivement destinées aux élèves qui ont obtenu une note finale entre 8 et 10 sur 20. Les épreuves orales de rattrapage portent sur deux matières ayant fait l’objet d’un examen écrit final, à savoir :

• La philosophie
• Le français
• Les deux spécialités choisies en classe de Terminale

Après avoir pris connaissance de leurs résultats au Bac, les élèves doivent sélectionner les deux disciplines dans lesquelles ils souhaitent se présenter à l’oral de rattrapage. Ces épreuves sont organisées par le centre d’examen où elles se dérouleront, et il n’est pas possible de les passer avec les enseignants habituels.

Généralement, chaque épreuve de rattrapage dure 40 minutes, partagées entre un oral de 20 minutes et un temps de préparation équivalent. L’examinateur choisira les questions à poser ou les sélectionnera aléatoirement à partir d’une base de données spécifique à l’épreuve.

Si les notes que vous obtenez aux oraux de rattrapage surpassent les notes initiales de l’élève, elles les remplaceront, permettant ainsi de recalculer sa note finale du Bac. Pour décrocher le diplôme, il faut atteindre ou dépasser la moyenne de 10 sur 20, sachant qu’il est impossible d’obtenir une mention à cette étape.

Si l’épreuve de rattrapage se traduit par un échec, l’élève recevra un certificat de fin d’études secondaires.

Le redoublement après un échec au BAC

En cas d’échec au BAC, le redoublement est souvent considéré comme l’option la plus judicieuse, sachant que 80% des lycéens qui choisissent cette option après avoir raté le Baccalauréat réussissent l’examen lors de leur nouvelle tentative.

Le redoublement peut se faire soit dans l’établissement d’origine, soit dans un autre lycée. Il est important de prendre cette décision rapidement, juste après l’annonce des résultats.

S’il s’agit du premier échec au BAC que rencontre l’élève et que son dossier mentionne qu’il est « admis à redoubler », son établissement actuel doit l’accepter pour une nouvelle année de Terminale dans la même filière. Cependant, il est crucial pour l’élève ayant échoué au BAC de contacter rapidement son lycée pour demander sa réinscription pour l’année suivante.

Changer d’établissement peut s’avérer bénéfique pour repartir sur de nouvelles bases.

Dans ce cas, il est nécessaire pour les élèves souhaitant redoubler après un échec au BAC de contacter rapidement les services du rectorat de leur académie ou le lycée de leur choix pour une éventuelle inscription. Généralement, ils auront à présenter leur dossier scolaire et l’acceptation dépendra des places disponibles.

Repasser le BAC différemment suite à un échec

Plusieurs alternatives existent après un échec au BAC, pour ceux qui souhaitent repasser le diplôme autrement :

• À distance via le CNED, qui offre des cours téléchargeables en ligne et des devoirs à envoyer pour correction.
• En candidat libre, pour ceux qui préfèrent étudier seuls, bien que cette option présente un taux d’échec plus élevé en raison de l’absence d’encadrement.
• En prenant des cours dans un lycée du soir où un micro-lycée, offrant un cadre moins formel pour ceux qui souhaitent combiner études et travail.
• Dans un cours privé, offrant une préparation intensive, mais nécessitant un investissement financier important.

La poursuite d’études après un échec au BAC

Pour ceux qui envisagent de poursuivre leurs études après un échec au BAC, de nombreuses filières sont accessibles sans le diplôme, bien que la plupart exigent de passer un concours.

• Des écoles spécialisées dans des domaines tels que les Beaux-Arts, la mode, la communication ou les formations en animation sportive sont ouvertes aux non-bacheliers. Il est conseillé de contacter le CIO pour obtenir des informations précises sur ces options.
• Les écoles privées hors contrat n’imposent pas systématiquement le bac pour l’admission en BTS, mais il est essentiel de s’informer sur la reconnaissance de l’école par l’Éducation Nationale, le taux de réussite au BTS de l’établissement et le coût des études qui peut s’avérer élevé.
• Il est possible suite à un échec au BAC de s’inscrire en BTS dans certains établissements privés, bien que la plupart recommandent de tenter à nouveau le BAC en candidat libre durant la première année de BTS.

Pour ceux qui souhaitent se réorienter après avoir raté le BAC sans repasser le diplôme, il existe également des possibilités de formations professionnelles spécifiques, comme la capacité en droit ou en gestion des entreprises.

• La capacité en gestion des entreprises est offerte par l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Caen sur deux ans. Ce Diplôme d’Université est orienté vers l’insertion professionnelle, permettant d’accéder à des postes d’assistant de direction ou de cadre intermédiaire dans une PME. Il offre aussi la possibilité de poursuivre des études après un échec au Baccalauréat, et ce, jusqu’à un niveau BAC +4 ou BAC +5.
• La capacité en droit, proposée dans une cinquantaine d’universités, se prépare sur deux ans et ouvre des portes vers des études en droit ou des DUT Carrières juridiques. Cette voie demande un intérêt certain pour le droit, la volonté de poursuivre de longues études, et un bon niveau en français.

Ces options offrent des alternatives valables après un échec au BAC, pour les élèves qui décident de ne pas retenter le diplôme, ouvrant la voie à des carrières professionnelles sans nécessiter l’obtention de ce dernier.

Toutefois, il est crucial de bien réfléchir à ses choix et de se renseigner minutieusement sur les différentes possibilités et leurs conséquences pour l’avenir professionnel suite à un échec au BAC.

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